La sélection des futurs médecins à coup de QCM, par un concours discutable laisse septique.
Mais tenter des «expérimentations» hasardeuses, (instauration d’une réforme interdisant le redoublement et proposant des oraux aux sujets discutables) pour «sélectionner encore plus sévèrement» nos jeunes, système à travers lequel un grand nombre de bacheliers d’excellent niveau échoueront, nous irrite.
Devoir renoncer définitivement à leur rêve pour lequel ils s’étaient sérieusement préparés et investis nous parait gravement inacceptable.
En dépit d’études longues et réputées difficiles, nombreux sont ceux qui souhaitent « tenter leur chance » sans prendre la mesure à 17/18 ans -baccalauréat obtenu, mention très bien pour bon nombre- de la difficulté de cette première année, qui nécessite maturité, travail intensif, rigueur, organisation, rythme de travail, méthode, réduction drastique des sorties et des loisirs….
Comment ces jeunes peuvent-ils se préparer à devenir les médecins de demain dans une société en plein bouleversement – où la médecine d’aujourd’hui très spécialisée, traite l’organe ou la fonction – négligeant trop souvent d’appréhender le patient dans sa globalité ?
La médecine, abaissée au rang de science exclusivement, réduite à l’EBM (Evidence Base Medecine) voit son exercice en tant qu’«ART» devenu obsolète.
Traiter une HyperTension Artérielle par un anti HTA, traiter une réaction inflammatoire par un anti inflammatoire, traiter une acné par un anti acnéique, … = une façon de concevoir la médecine que nous n’entendons pas, une manière d’exercer qui n’est pas la nôtre.
Comment peut-on ignorer ou négliger l’étiologie d’une maladie, appliquer un protocole au détriment de la physiopathologie, conduire l’anamnèse au pas d’un « interrogatoire » ou bien encore, comme nous l’a récemment rapporté un étudiant de 2ème année de médecine alors qu’il effectuait ses premiers pas en milieu hospitalier : « être capable de prendre en charge et traiter un patient en 7 minutes », comme son chef de clinique lui indiqua ?
Alors que faire ?
- Se lamenter, se dire que c’est « triste », ne mènera à rien.
- L’attrait des jeunes pour les études de médecine et pour les études de santé en général ne faiblit pas.
- Les motivations des uns et des autres sont très variables… d’une série télévisée où le doc en blouse blanche est muni d’un stéthoscope, à celui qui rêve de ce projet depuis toujours, on y trouve toutes les variantes.
- Toutefois, pour observer ces jeunes en consultation ou pendant les stages que nous avons mis en place, l’expression de leurs désirs et intentions bienveillantes émerge et s’entend clairement : aider l’autre, le soigner…
- L’essentiel est là. Il nous reste simplement à les accompagner pendant les années du lycée dans leur projet pour réussir cette «fameuse» année de PASS
Comment les accompagner ?
L’ARAPPS, Association de Recherches et d’Actions pour la Prévention et la Protection de la Santé, propose :
- des stages évolutifs pour l’acquisition des connaissances médicales (anatomie, histologie, biologie cellulaire, embryologie, connaissance du médicaments, ….)
- des séminaires pour les fondamentaux scientifiques (chimie, biochimie, physique, biophysique, biostatistiques)
pour des élèves de Seconde, Première, Terminale, très motivés qui envisagent ou se questionnent sur une orientation en première année de PASS.
OBJECTIFS DES STAGES :
- Découvrir des cours passionnants mais denses qui vont nécessiter de la part de l’étudiant un investissement majeur auquel il peut se préparer dès maintenant.
- Sensibiliser chaque élève au niveau d’exigence requis dans la filière très sélective de PASS.
- Permettre à chacun d’évaluer ses ressources personnelles en terme :
- de capacité de concentration,
- de conviction de la puissance du travail, de la culture du gout de l’effort et du sacrifice
- de développement des capacités d’endurance : apprendre à « aller au bout de soi »
- de restitution des connaissances d’une façon précise, fine et ciblée.
Que chaque élève qui a le projet / l’idée de s’orienter en PASS puisse construire / élaborer son projet, y renoncer de lui même s’il découvre que ce projet n’est pas réaliste.
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Que chaque élève qui s’oriente en PASS
le fasse en conscience, puisse s’y préparer sereinement,
avec méthode et apprentissage au travail personnel.
SPECIFICITES des STAGES
- stages de 6 jours proposés pendant les vacances scolaires en pension complète.
- stage et séminaire encadrés par un médecin en charge de l’enseignement et une psychologue clinicienne en charge de la logistique et de l’accompagnement personnalisé, binôme renforcé par une équipe d’anciens stagiaires étudiants en médecine, internes, médecins, ingénieurs.
- un nombre limité de participants par stage.
- 10 heures d’études par jour (temps d’enseignement et de travail personnel).
- des repas préparés le jour même, avec des produits frais et de saison, préférentiellement bio.
- la pratique d’une activité physique (marche, jogging, …) de 20-30 minutes possible chaque matin avant le début des enseignements.
- un temps dédié à la pratique religieuse pour les participants qui le souhaitent.